Pouilly Fumé

Pouilly fumé 2016

Pouilly fumé 2016

Pouilly Fumé 2016 : une belle récompense

Ce millésime 2016 n'a pas été des plus simples ! Les conditions climatiques ont été difficiles : pluies, humidité, gel, échaudage,... Nos nerfs ont été mis à rude épreuve avant d'arriver, grâce à une belle arrière-saison, à élaborer un très beau millésime.

La campagne viticole
L’hiver 2016 a été marqué par une douceur excessive et par une pluviométrie tout aussi excessive. Il pointe le bout de son nez uniquement à deux reprises : au moment de fêter Saint-Vincent et les deux premières décades de mars. Il se termine comme l’hiver 2015, sans qu’aucune journée de gel ne se soit produite. Les précipitations hivernales sont excédentaires tous les mois.
Le cycle végétatif démarre avec du retard au cours d’un mois d’avril marqué par une alternance de périodes douces et de périodes froides. Dès le 18 avril, les vignes sont exposées à des températures nocturnes négatives. La nuit du 26 au 27 avril générera de gros dégâts.
Le printemps a ensuite été particulièrement frais et humide. Heureusement dès mi-juillet, l’été s'est installé durablement et en juillet et août, le cumul de pluies a été inférieur de 90% à la moyenne des trente dernières années. Le thermomètre s’élève à partir du 15 juillet avec une canicule assez tardive à la fin du mois d’août. Ce coup de chaud laissera lui aussi des traces, les premiers symptômes de stress hydrique sont observés fin août avec surtout des phénomènes d’échaudage.
La véraison démarre la 2ème quinzaine du mois d’août. Freinée par les conditions très sèches, elle se fait lentement mais dans cette ambiance, la qualité sanitaire du raisin est très bonne.
La maturation
Le mois de septembre débute dans des conditions estivales avec du soleil et des températures élevées (plus de 30°C). Les amplitudes thermiques entre le jour et la nuit sont propices à la maturité phénolique et à la maturité aromatique éloignant le spectre de saveurs végétales. Le manque d’eau commence à se faire ressentir. Une petite pluie mi-septembre viendra sauver cette année difficile. Les baies grossissent enfin. La production des sucres se poursuit, la diminution des acides est contenue.
Des nuits fraîches, des journées ensoleillées, les conditions de maturation ont été parfaites, nous permettant de patienter jusqu’à la maturité optimale.
Les premières impressions du millésime
A l’image du millésime 2015, les vins du millésime 2016 proposent une belle richesse aromatique.
Comme tous les millésimes tardifs, la fraîcheur est présente, le bouche croquante et le nez sur de belles notes de fleurs blanches, de fruits à chair blanche avec une puissante assise minérale.